L'Ifforthecc est un institut de formation privé dont les objectifs sont l'enseignement des méthodes comportementales et cognitives appliquées dans les domaines de la psychothérapie, de la médecine, de l'enseignement et de l'entreprise.
L'institut dispose d'un numéro de déclaration d'activité de formation, "enregistré sous le numéro 93.13.15942.13. Cet enregistrement ne vaut pas agrément de l'état". L'institut respecte à ce titre les recommandations pour la formation, de la DIRRECTE (Pôle entreprise, Emploi et Economie ; Service Régional de Contrôle de la Formation Professionnelle Continue et de le Politique du Titre) PACA.
L’Ifforthecc est organisme de DPC enregistré par l'Agence nationale du Développement Professionnel Continu (DPC) pour dispenser des formations de DPC aux professionnels de santé.
L'institut dispose d'un comité scientifique chargé de vérifier la qualité et le respect des critères éthiques et scientifiques des formations proposées. L’administration est assurée par un directeur scientifique et pédagogique le Docteur Charly Cungi.
L'institut dispose également d'un comité d'enseignement chargé d'établir les programmes des diplômes et des certifications proposés aux apprenants en TCC et MCC. L’administration est assurée par un directeur de l'enseignement, le Docteur Jean-Luc Bélaubre-Sarra-Gallet.
Les enseignants TCC sont tous diplômés de Thérapie Comportementale et Cognitive, pour la plupart Docteur en médecine ou en psychologie, chargés de cours à l’Université, habilités pour la recherche ou professeurs d'université. Les enseignants MCC sont tous diplômés de TCC ou de CMCC et pratiquent en entreprise depuis plus de 5 ans.
Les Thérapies Comportementales et Cognitives représentent l’application de la psychologie scientifique à la psychothérapie.
Les TCC font référence aux théories de l’apprentissage et aux modèles cognitifs fondés sur l’étude du traitement de l’information.
Les douze caractéristiques fondamentales de la TCC sont :
1. Elle se présente sous forme de manuels pratiques auxquels chacun peut se référer. Il s’agit souvent d’ouvrages de base accessibles au grand public, ou de mini guides ad hoc donnés par le thérapeute.
2. Elle suscite des espoirs de changement et des attentes positives d’efficacité et de ce fait restaure le moral et fait appel à l’optimisme.
3. Une alliance thérapeutique positive se noue entre le patient et le thérapeute. Un rapport de collaboration empirique s’établit entre le patient et le thérapeute qui interagissent comme deux chercheurs travaillant sur un problème commun à propos duquel ils formulent des hypothèses. Cette alliance représente le socle du changement, ce qui va faciliter l’acceptation des méthodes spécifique proposées et leur mise en œuvre.
4. La thérapie commence par une psychoéducation : en particulier, elle précise ses modalités et donne une information concernant le trouble en cause. Ainsi le patient n’est pas passif et développe, en s’appuyant sur le thérapeute, la capacité d’agir sur son propre problème.
5. Le thérapeute aide le patient à faire une analyse fonctionnelle synchronique (actuelle) des facteurs qui déclenchent et maintiennent les difficultés qu’il souhaite traiter. Il l’aide aussi à effectuer une analyse fonctionnelle diachronique (historique) des facteurs de déclenchement, et de maintien de ses troubles actuels. La mise au jour et la modification des schémas cognitifs dysfonctionnels conscients et inconscients sont une partie importante de la thérapie. Le rôle des expériences précoces dans le façonnement des problèmes actuels est reconnu et étudié avec le patient par un historique des schémas cognitifs.
6. Les systèmes de croyances dysfonctionnels et les interprétations erronées de la réalité sont modifiés progressivement par des techniques, comportementales, cognitives, émotionnelles et interpersonnelles.
7. La thérapie propose un affrontement progressif du malaise et favorise l’acceptation des émotions, qu’elles soient positives ou négatives. C’est le principe d’exposition graduée, prolongée et répétée qui est souvent utilisé dans les phobies, les TOC, le stress post traumatique et les dysfonctions sexuelles. L’objectif est de modifier les réponses de peur et d’évitement d’une situation provocatrice d’anxiété. L’exposition permet la mise en place d’une réponse d’habituation émotionnelle et l’extinction des comportements d’évitement, ce qui représente concrètement pour le patient une véritable victoire sur lui même.
8. La thérapie met en place de stratégies de résolution de problème qui permettent au patient de mieux gérer sa vie et de prendre des décisions après avoir envisagé longuement les avantages et les inconvénients ainsi que la validité d’une solution et sa faisabilité.
9. Des plans d’action sont mis en place, en accord avec le patient. Ce sont ses expériences comportementales qui permettent de modifier les cognitions négatives et les émotions pénibles.
10. Le but ultime de la thérapie est de changer la vie du patient en fonction de ses valeurs personnelles et d’accroître son bien-être. De nouvelles formes de thérapie comme la thérapie du bien être, fondée sur les principes de la psychologie positive, sont venues enrichir la TCC. La thérapie du bien être intervient sur plusieurs dimensions : le sens de la vie, le développement personnel, les relations interpersonnelles, l’autonomie, le sens de la maîtrise de l’environnement et de l’acceptation de soi. Elle permet de traiter avec succès les symptômes résiduels de dépression chez les patients qui ont reçu une thérapie cognitive.
11. Il est possible de déterminer si la thérapie a échoué ou réussi, en fonction des objectifs fixés au départ par le patient et de mesures qui sont effectuées sous la forme d’échelles d’évaluation ou de mesures directes des comportements et des émotions.
12. La TCC présente des effets neurobiologiques mesurables par les techniques de neurosciences. Il existe actuellement une vingtaine d’études de neuro-imagerie cérébrale qui permettent d’établir des changements fonctionnels dans la connectivité cérébrale des répondeurs à la TCC.
Dr Jean COTTRAUX
Membre du comité scientifique
La formation initiale, puis la formation continue sont des temps importants pour les professionnels de santé et socio-éducatifs. Le besoin d’une formation régulière pratique adaptée à leur exercice est constant.
L’ifforthecc propose des diplômes, des cycles de perfectionnements certifiés, des ateliers de formation continue, des ateliers de supervisions d'entraînement aux techniques ou de cas cliniques.
Dans le même esprit les formations sur site « taillées sur mesure » sont organisées pour les institutions, ou pour un groupe de professionnels souhaitant un enseignement encore plus proche de leur exercice. La supervision dans les services hospitaliers et socio-éducatifs entre dans ce cadre.
L'enseignement est assurée par des praticiens expérimentés, également reconnus pour leur capacité pédagogique, pour leurs travaux scientifiques et leurs publications.